Les premières années des mouvements scolaires et estudiantins (1960 à 1968) étaient des mouvements squelettiques du point de vue du nombre de militants. Cette lutte était indissociable à l’évolution de la jeunesse de l’époque. Aussi, toutes les tentatives d’organisation de cette frange de la jeunesse étaient étroitement liées aux luttes politiques et syndicales, aux mouvements des idées par conséquent de la nature des contradictions nées de la lutte de l’indépendance. En dépit de ce contexte difficile, un mouvement estudiantin voit le jour, il s’agit de l’UNEM qui a vécu de 1970 à 1980. L’histoire de ce mouvement est très complexe par le fait qu’elle se déroule en deux étapes.
Ainsi, la première UNEM était uniquement au niveau des étudiants à savoir les grandes écoles (ENA, ENSUP, Ecole de médecine et l’ENI) et son premier bureau remonte pratiquement aux années 1973 et 1974. Certains de ses membres furent Zoumana Sako et Hamadoun Konaté, l’actuel ministre du travail et des actions sociales et humanitaires… ce premier bureau n’a pas été bien connu à l’époque parce qu’il y avait peu de mouvements estudiantins.
La seconde UNEEM est née de l’expérience du 10 février 1977 avec l’arrestation de Boniface Diarra, secrétaire général de l’ENSUP à l’époque. A partir de ce moment, les écoles secondaires décident de créer une autre association qui allait être l’union des élèves du Mali(UNEM). Face à cette situation de division, Abdoul Karim Camara dit Cabral a essayé de trouver une solution afin de préserver l’union au sein du mouvement. Pour cela, Il est entrée en contact avec certains secrétaires généraux tels que Cheik Mohamed THIAM du lycée SANKORE, Mohamed Bilal Ag Cherif du Lycée Askia, Seydou Mamadou Diarra dit Toto du lycée technique… Avec l’adhésion des secondaires, le mouvement s’est renforcé et commença à prendre de l’ampleur.
Les 25, 26 et 27 décembre 1978 s’est tenu le deuxième congrès de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali(UNEEM) dans l’Amphithéâtre de l’ENA de Bamako, le bureau a été renouvelé et comprenait 13 membres avec à sa tête Tiébilé Dramé. Le mouvement se démarque du régime militaire et choisit le socialisme scientifique. En 1980, les mouvements scolaires et estudiantins prirent d’autres ampleurs avec l’assassinat du secrétaire général Abdoul Karim CAMARA dit "CABRAL" le mardi 17 mars 1980. Dix ans après, le mouvement scolaire et estudiantin renait de ses cendres avec la création de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), le 27 octobre 1990 au lycée de Badala et qui a eu comme premier Secrétaire Général Oumar MARIKO.
Revendications de l'AEEM :
Toute chose dont l’UNEEM ne pouvait pas revendiquer dû au régime dictatorial de son temps mais avec l’avènement du multipartisme et de la démocratie, l’on pouvait s’attendre à des rapports plus apaisés entre les autorités et l’AEEM. En plus des revendications purement matérielles, l’AEEM s’est tournée vers la formation civique de ses membres et s’est préoccupée du bon fonctionnement de l’école malienne.
Le Mouvement scolaire et estudiantin a pour objectifs:
Ainsi, la première UNEM était uniquement au niveau des étudiants à savoir les grandes écoles (ENA, ENSUP, Ecole de médecine et l’ENI) et son premier bureau remonte pratiquement aux années 1973 et 1974. Certains de ses membres furent Zoumana Sako et Hamadoun Konaté, l’actuel ministre du travail et des actions sociales et humanitaires… ce premier bureau n’a pas été bien connu à l’époque parce qu’il y avait peu de mouvements estudiantins.
La seconde UNEEM est née de l’expérience du 10 février 1977 avec l’arrestation de Boniface Diarra, secrétaire général de l’ENSUP à l’époque. A partir de ce moment, les écoles secondaires décident de créer une autre association qui allait être l’union des élèves du Mali(UNEM). Face à cette situation de division, Abdoul Karim Camara dit Cabral a essayé de trouver une solution afin de préserver l’union au sein du mouvement. Pour cela, Il est entrée en contact avec certains secrétaires généraux tels que Cheik Mohamed THIAM du lycée SANKORE, Mohamed Bilal Ag Cherif du Lycée Askia, Seydou Mamadou Diarra dit Toto du lycée technique… Avec l’adhésion des secondaires, le mouvement s’est renforcé et commença à prendre de l’ampleur.
Les 25, 26 et 27 décembre 1978 s’est tenu le deuxième congrès de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali(UNEEM) dans l’Amphithéâtre de l’ENA de Bamako, le bureau a été renouvelé et comprenait 13 membres avec à sa tête Tiébilé Dramé. Le mouvement se démarque du régime militaire et choisit le socialisme scientifique. En 1980, les mouvements scolaires et estudiantins prirent d’autres ampleurs avec l’assassinat du secrétaire général Abdoul Karim CAMARA dit "CABRAL" le mardi 17 mars 1980. Dix ans après, le mouvement scolaire et estudiantin renait de ses cendres avec la création de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), le 27 octobre 1990 au lycée de Badala et qui a eu comme premier Secrétaire Général Oumar MARIKO.
Revendications de l'AEEM :
Toute chose dont l’UNEEM ne pouvait pas revendiquer dû au régime dictatorial de son temps mais avec l’avènement du multipartisme et de la démocratie, l’on pouvait s’attendre à des rapports plus apaisés entre les autorités et l’AEEM. En plus des revendications purement matérielles, l’AEEM s’est tournée vers la formation civique de ses membres et s’est préoccupée du bon fonctionnement de l’école malienne.
- Les revendications initiales telles que consignées dans le mémorandum de l’AEEM et le gouvernement du 11 avril 1991 exigeait entre autre :
- Les revendications d’ordre financier : augmentation et l’octroi des bourses ;
- Les revendications d’ordre matériel : construction d’internats, de salles de classe et équipement des laboratoires ;
- Les revendications d’ordre académique : recrutement des enseignants, achat des livres, et autres documents didactiques, etc.
Le Mouvement scolaire et estudiantin a pour objectifs:
- La défense des intérêts matériels et moraux des Elèves et Etudiants du Mali ;
- L’amélioration des conditions de vie et d’étude des Elèves et Etudiants du Mali.
- La représentation des Elèves et Etudiants par des délégations démocratiquement élus dans toutes les instances où leurs problèmes sont traités.
- Pour atteindre ses buts, le mouvement estudiantin et scolaire se propose :
- D’organiser des rencontres artistiques, culturelles et sportives ;
- D’entreprendre toutes les actions légales : publication de documents, meetings, marches, grèves.